Survie a Lafi Bala 17 et 18 juin 2023

Avec l’appui du groupe local Survie Isère nous serons présents deux jours sur le festival avec :

  • samedi à 16h l’arbre à palabre La politique africaine de la France et sa présence militaire avec Raphael Granvaud,
    • Raphael Granvaud membre de l’association Survie, auteur des livres « Que fait l’armée française en Afrique ? » Agone 2009 et « Areva en Afrique » Agone 2015. Prépare un ouvrage sur la guerre au Sahel pour l’automne 2023
  • notre table de presse à côté de l’espace librairie les samedi 17 et dimanche 18 juin

Programme complet du festival : https://www.chambery-solidarite-internationale.fr/

21 février. Conférence Burkina, Mali… analyse de l’actualité au Sahel

Au Burkina Faso : coup d’état, crise sécuritaire, procès de Thomas Sankara, blocage du convoi militaire français par les populations…
Au Mali : expulsion de l’ambassadeur Français, arrivée de mercenaires russes Wagner, sanctions de la CEDEAO, dispositif militaire Barkane…
Présentation de cette actualité explosive suivie d’une discussion courtoise et respectueuse de tous les points de vue

avec NICOLAS CHARBONNEAU de l’association SURVIE

LUNDI 21 FEVRIER à 20H

MAISON DES ASSOCIATION – CHAMBERY – 67 rue St François de Sales

Entrée libre

Samedi 26 juin. Lafi Bala. Table de presse Survie

Samedi 26 juin Festival Lafi Bala. Conférence Comment restituer les biens culturels africains spoliés pendant la colonisation ? à Chambéry
15h15 – Auditorium de la Cité des Arts, Jardin du Verney
Lien de présentation

Survie Savoie sera présent avec sa table de presse lors de cette conférence
Nous aurons quelques exemplaires du nouveau Dossier Noir Survie Un nouvel or noir : le pillage des objets d’art en Afrique publié par Survie en mai 2021
Présentation de l’ouvrage sur le site de Survie
Ce livre propose un état des lieux du marché de l’art africain et nous montre que, par l’impunité dont il jouit et par ses conséquences, le marché des arts « primitifs » est à la fois le plus pernicieux des marchés et le plus symbolique des destructions que subissent les pays du Sud.

Ciné Bala du 21 au 29 janvier à Chambéry

L’association Chambéry Solidarité Internationale, la Ville de Chambéry et Malraux scène nationale Chambéry Savoie organisent 5e édition de Ciné Bala, le festival des cinémas d’Afrique. Au programme : des films, des spectacles, des séances enfants, de la musique et la présence de réalisateurs…

Survie Savoie sera présente avec une table de presse à la projection du documentaire :

  • Le Loup d’or de Balolé Dimanche 26 janvier à 11h00
    Documentaire de Chloé Aïcha Boro Burkina Faso, France / 2019 / 1h05 / VOSTFR 

    Au coeur de Ouagadougou, dans une carrière de granit, 2500 personnes, hommes, femmes et enfants, travaillent dans des conditions dantesques pour trouver les faibles ressources qui leur permettent de survivre au quotidien. La révolution de 2014 a soufflé sur les esprits, un vent d’émancipation. L’espoir renaît.En présence de la réalisatrice Chloé Aïcha Boro séance suivie d’une dédicace (et de l’afro brunch !) 

    Burkinabè expatriée en France depuis 2010, Chloé Aïcha Boro est écrivaine et réalisatrice de films documentaires maintes fois distingués par des prix internationaux. Après avoir collaboré à plusieurs revues, elle s’est peu à peu investie dans l’audiovisuel en réalisant un documentaire sur les champs expérimentaux d’OGM à Boni au Burkina Faso. Depuis 2006, elle a publié trois romans, dont le dernier Notre Djihad intérieur (2018, éditions La Bruyère) qui traite des troubles de l’exil et des contradictions liées à la foi.

    Présentation détaillée https://www.cinebala-chambery.com/2019/12/20/le-loup-dor-de-balole/

 

Programme complet sur https://www.cinebala-chambery.com/

Hommage national à Jacques Chirac, ancien « parrain des parrains » de la Françafrique

Ce lundi 30 septembre 2019, l’Etat français rend un hommage national à son ancien président, Jacques Chirac, qui à ce titre parvint en quelque sorte à la tête de la Françafrique. De nombreux acteurs de ce vaste système de domination néo-colonial sont attendus ce jour pour rendre un dernier hommage au « parrain des parrains » de la Françafrique du tournant du siècle. Parmi eux, de nombreux dirigeants africains au premier rang desquels le Congolais Sassou Nguesso, accusé de crimes contre l’humanité. L’unanimisme quasi général de la classe politique actuelle en France montre à quel point certaines pratiques de la V° République ont la vie dure et ne sont toujours pas remises en question.

Populaire en France et à l’étranger, Chirac personnifie l’hypocrisie françafricaine. Côté pile, il reste l’homme des beaux discours sur la France éternelle, patrie des droits de l’Homme et amie des peuples africains. Côté face, il a apporté son soutien aux régimes les moins respectables et a compté nombre de dictateurs comme amis : Hassan II, Omar Bongo, Sassou Nguesso, Gnassingbé Eyadema et Paul Biya… Depuis Matignon avec l’aide de Charles Pasqua, Chirac a conquis l’essentiel de la Françafrique entre 1974 et 1976 (à commencer par Elf), en même temps qu’il s’emparait du parti gaulliste. Il s’est même payé le luxe de récupérer l’emblématique Jacques Foccart lors de son retour à Matignon en 1986, puis en arrivant à l’Elysée en 1995.
Véritable parrain de la Françafrique au tournant du siècle, Jacques Chirac n’avait de cesse de réconforter, littéralement, les despotes françafricains par les larges accolades qu’il leur accordait sur le perron de l’Élysée – sa considération pour les aspirations démocratiques en Afrique se résumant à sa petite phrase de 1999 : « Il faut bien que les dictateurs gagnent les élections, sinon ils n’en feront plus ! » [1]. Il n’a jamais lésiné dans le soutien à ses « amis », pour ne pas dire ses « frères ». Le criminel congolais Denis Sassou Nguesso, présent ce lundi à Paris pour la cérémonie, a ainsi bénéficié de coups de main militaires en 1974 et en 1988, puis durant les guerres civiles de 1997 à 2003. Jacques Chirac a couvert les criminels contre l’humanité et les faux-monnayeurs, tel Idriss Déby qui est à la fois l’un et l’autre. Au point que personne ne fut surpris lorsque, suite au procès de l’Angolagate, Pasqua déclara à son propos que « le président de la République était au courant » des ventes d’armes à l’Angola. Quelques années avant, dans le procès de l’affaire Elf, Loïk Le Floch-Prigent avait déjà rapporté un propos de 1995 : « Jacques Chirac m’a répondu : « Ça n’ira pas jusqu’à la mairie de Paris… » Je dois avouer que sur le moment je n’ai pas compris à quoi il faisait allusion. » [2]
En 2006, Chirac n’hésita pas non plus à intriguer contre la justice française en conseillant à son ami djiboutien Ismaël Omar Guelleh de porter plainte contre la France devant la Cour Internationale de Justice de La Haye afin de torpiller l’instruction en cours sur l’assassinat du juge Borrel à Dibouti en 1995 [3]. Mais son deuxième mandat présidentiel reste surtout marqué par la déstabilisation de la Côte d’Ivoire, par une rébellion discrètement soutenue depuis Paris en 2002 puis par l’intervention criminelle de l’armée française en novembre 2004 sur Abidjan, où des dizaines de civils furent tués [4].
Même à la retraite, « tonton Chirac » conservait son costume de Tartuffe bienfaiteur de l’Afrique, reconnaissant même dans une déclaration qu’« une grande partie de l’argent qui est dans notre porte-monnaie vient précisément de l’exploitation, depuis des siècles, de l’Afrique » [5]. Ses amis dictateurs françafricains furent pourtant les meilleurs garants de cette exploitation.
C’est cette conception de la politique africaine de la France qu’on aimerait inhumer aujourd’hui, et qui pourtant perdure sous des formes renouvelées.

Voir aussi le petit florilège de citations de Jacques Chirac sur l’Afrique et la Françafrique, ici.

[1Jacques Chirac, interrogé hors micro sur l’évolution démocratique du continent africain. Propos cités par Le Canard enchaîné du 28/07/1999, repris par François-Xavier Verschave dans Noir Silence (Les arènes, 2000).

[2Voir Loïk Le Floch-Prigent, Affaire Elf, affaire d’Etat, éd. Le cherche-midi, 2001.

[3Voir J.-L. Schaal, « Djibouti. Affaire Borrel. Les pieds dans le tapis djiboutien », Billets d’Afrique n°160, juillet-août 2007 https://survie.org/billets-d-afrique/2007/160-juillet-aout-2007/article/djibouti-affaire-borrel-les-pieds

[4Voir R. Granvaud et D. Mauger, Un pompier pyromane, l’ingérence française en Côte d’Ivoire d’Houphouët-Boigny à Ouattara, Dossier noir, éd. Agone-Survie, 2018

[5Voir Odile Tobner, « Chirac, VRP zélé de la vente des médicaments en Afrique », Billets d’Afrique n°186, décembre 2009 https://survie.org/billets-d-afrique/2009/186-decembre-2009/article/chirac-vrp-zele-de-la-vente-des

Festival Lafi Bala. Video “Le Burkina est-il encore en sécurité“

Notre association tiendra une table de presse lors de la conférence à la cité des Arts le samedi 29 juin à 15h30

 

Le Burkina Faso est-il toujours en sécurité ?

organisée en partenariat avec l’association « Les amis du monde diplomatique de Chambéry ».

En présence de Rémi CARAYOL, journaliste indépendant, Armand BEOUINDE, président de l’Association des Maires du Burkina Faso et maire de Ouagadougou, Christian DARCEAUX , correspond pour les amis du Monde diplomatique au Burkina Faso et Basile Boureima OUEDRAOGO, Maire de Ouahigouya

Après la chute de Blaise Compaoré le 31 octobre 2014, la situation sécuritaire a commencé à se dégrader. Depuis, le pays est confronté à des attaques djihadistes de la sous-région mais aussi à une insurrection islamiste locale. Ce sont plus de 200 attaques contre les forces de défense et de sécurité qui ont été enregistrées en 2018. Plus récemment, ce sont des violences intracommunautaires que nous observons avec des massacres ethniques ciblés. Comment expliquer une telle dégradation de la situation sécuritaire au Burkina Faso ? Le G5 Sahel est-il en mesure de répondre à ce défi sécuritaire ? Quelle efficacité de la coopération militaire entre la France et le G5 Sahel ? Comment les collectivités territoriales peuvent-elles faire face à ce défi sécuritaire ? Autant de questions auxquelles nos invités tenteront d’apporter des éclairages ou des réponses.

 

Programme et infos pratiques https://lafibala.com/

Conférence « CAMEROUN guerre civile, répression généralisée… et mobilisations de la jeunesse » le 13 mars à Chambéry

Mercredi 13 mars 2019 à 20h15 à la Maison des associations de Chambéry (67 rue St François de Sales),

Conférence débat « CAMEROUN guerre civile, répression généralisée… et mobilisations de la jeunesse »

avec Michèle Abé, coordinatrice d’un réseau camerounais d’organisations de jeunesse
et Thomas Borrel, porte-parole de Survie, auteur du rapport « Coopération militaire et policière en Françafrique » (mars 2018)

Organisée par Attac Savoie, CCFD Terre solidaires et Survie Savoie

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Ciné Bala du 23 au 27 janvier à la Salle Jean Renoir

L’association Chambéry Ouahigouya, la Ville de Chambéry et l’Espace Malraux organisent la 4e édition de Ciné Bala, le festival. Au programme des films, des séances pour les enfants, de la musique et la présence exceptionnelle des réalisateurs…

Survie Savoie sera présente avec une table de presse aux deux projections suivantes :

  •  Vendredi 25 janvier à 20:00 Burkinabè Rising. Au cœur de l’Afrique de l’Ouest, le Burkina Faso est un foyer pour l’énergique communauté d’artistes, musiciens et citoyens engagés qui perpétuent l’esprit révolutionnaire de Thomas Sankara, l’ancien président, tué lors d’un coup d’État fomenté par son meilleur ami et conseiller, Blaise Compaoré. Ce dernier a ensuite gouverné le pays, en tant qu’autocrate, pendant vingt-sept ans, avant qu’une insurrection populaire, massive, aboutisse à sa destitution. Aujourd’hui, l’esprit de résistance et de changement politique est plus puissant que jamais et il imprègne chaque aspect de la vie burkinabè. C’est une inspiration, non seulement pour l’Afrique, mais pour le reste du monde. https://www.espacemalraux-chambery.fr/film/burkinabe-rising/
  •   Samedi 26 janv à 16h30 Burkinabè Bounty. Burkinabè Bounty chronique la résistance agricole et la lutte pour la souveraineté alimentaire au Burkina Faso – un petit pays enclavé d’Afrique de l’Ouest. À travers des activistes, des étudiants, des artistes et des dirigeants du mouvement local Slow Food, le film examine comment les Burkinabé revendiquent leurs terres et défendent leurs traditions contre l’invasion de l’agro-industrie. Des femmes qui gagnent leur indépendance économique en vendant de la bière artisanale “dolo”, aux jeunes qui défilent dans les rues contre des compagnies comme Monsanto, aux musiciens hip-hop qui créent leurs propres fermes et qui font revivre l’esprit révolutionnaire de Thomas Sankara, Burkinabé Bounty montre les tactiques créatives utilisées par les Burkinabè pour reprendre le contrôle de leur nourriture, de leurs graines et de leur avenir. https://www.espacemalraux-chambery.fr/film/burkinabe-bounty/

14 novembre. Théâtre Le Maniement des Larmes à Beaufort

Mercredi 14 novembre 2018 de 20h à 21h30.

Cette pièce dresse le portrait acide et explosif de la politique d’armement de la Ve République par ses protagonistes. Pièce écrite par Nicolas Lambert.

Prix libre

Lieu : Salle Polyvalente de Beaufort – Chemin de l’Argentine – 73270 Beaufort

Survie Savoie tiendra un stand au cours de cette soirée aux côtés d’autres associations

Covoiturage depuis Chambéry, contactez nous

organisée par l’AAB (Association d’Animation du Beaufortain)

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